La Corse, c'était...
rentrer la voiture dans le grand bateau jaune; traverser la mer dans le lounge de Barbie, avec Barbie; être accueillie par Colomba; affronter les rouleaux; visiter Calvi en 20 minutes chrono; faire une belle balade en Balagne; petit-déjeuner de tartines de confiture de cédrat et de miellat du maquis; s'étonner de ces rochers de schiste vert; entendre gronder la mer en s'endormant; partir à la chasse aux cochons sauvages; croiser des vaches sur la route; ne pas en mener large en traversant le désert des Agriates de nuit sous la pluie; faire le tour du Cap Corse; se mettre des épines dans les doigts en cueillant des figues de Barbarie; profiter de la piscine et du soleil; être surpris par une tempête de neige; pique-niquer dans la voiture; admirer les belles églises baroques; observer les sublimes couleurs des fougères automnales; dîner de soupe à la châtaigne, muscat du Cap Corse et fromage de brebis; prendre les balbuzards pour des barracudas; ne pas oser entrer dans l'épicerie du village; s'amuser de leur accent; se régaler de canistrelli au citron; visiter la citadelle de Bastia; rouler sur un tapis de châtaignes; se perdre dans de jolis villages; se croire au Mexique; grimper tout en haut des villages perchés; ne pas arriver à faire décoller le cerf-volant; commencer un élevage de bernards lermites
Et ce week-end, nous sommes à Paris, invités par Jane. Je vous raconte vite !